Cazères sur Garonne - France
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LAISSEZ VOTRE MESSAGE !

Et toi, comment vis-tu ton confinement ?

Laissez-nous un message sur le répondeur de l’association et racontez-nous votre confinement, quels sont vous occupations, vos difficultés, vos petits bonheurs, vos craintes, vos espoirs…. ATTENTION : Pas plus de 4 MINUTES sinon le répondeur coupe !!! ATTENTION BIS : On ne reçoit pas les textos !

D’ici peu, on vous proposera une compilation des messages reçus 07 67 93 50 00 (Appel non surtaxé)

Épisode 1 du 22 mars 2020 :

Épisode 2 du 28 mars 2020

Épisode 3 du 7 avril 2020

ATTENTION : Notre téléphone ne reçoit pas les textos !

Exceptionnellement, nous vous proposons des textos et messages reçus. Nous n’y avons eu accès que parce que les personnes les ayant envoyés nous ont contactées, curieuses de ne pas se voir diffuser !

Un texte d’Henri Herteman,

Cazères, le 30 mars 2020

Injonction détournée

D’une injonction l’autre ,l’espace réduit même nos solitudes mais avive nos perceptions.Un constant circuit emprunté en promenades monotones se transpose en conscience approfondie.
Au lieu se lasser on scrute avec des yeux microscopes et des oreilles pavillons .
Le jaune safrané des pissenlits au plein de leur lueur converse avec le soleil. Cette couleur que d’aucun désire symbolique du rayonnement voit ici un accomplissement.


On observe les rouilles des vielles grilles ces bruns et gris en écailles se dispersant au long des ans .On retiendra en emblématique celui de la durée ,le temps n’altérant que peu a peu.
Ce printemps vrai donne sa force aux bougeons par les racines profondes gorgées d’énergie accumulée a l’automne. A chaque ronde un œilleton de plus un pétale naissant, le vert tenu s’estompe en chapeau cru.
Des chenilles tortueuses futures joies quand des ailles tourbillonnantes auprès des haies prodigues couvriront de baisers furtifs les coroles offertes.
Le violet des glycine appelle nombre de concepts dont pour l’instant on retient qu’elle s’apparente aux rêveurs. Les parfums aux alentours des treilles stimule les divagations des imaginaires en symbiose de tous les sens.
Voila aussi que les pensées en cohorte de ces natures s’imprègnent de vie.
( 28 mars 2020 suite …..)

Bonjour,

Je suis retraitée et j’habite une maison. Voilà pour mon contexte de confinement.

Les 1ers jours, ce fut la joie avec le retour du printemps, le soleil et tellement de silence. Plus de bruits de voitures. Une ambiance étrange, assourdie et jubilatoire.

Et un espoir fou de jeunesse, enfoui au plus profond de soi mais pas oublié, qui émerge. En bref, on se met en PAUSE… et on arrête les conneries.

Puis, on retombe sur terre et on pense aux autres, à la dureté de leurs difficultés à venir, à la gravité de la situation.

Quant à ma mère de 92 ans, ce des souvenirs troubles et anxiogènes qui ressurgissent. Heureusement dans toutes dramaturgies, il y a l’humour. Je reste toujours étonnée et admirative de la richesse de créativité.

Donc on attend…

Brigitte.

Bonjour utopie !

L’utopie de penser qu’homosapiens se saisira fort de ces moments étranges, pour nous, ici ! Mais nous avançons, nous avançons. Nous produisons toujours plus, voir nous nous prenons pour des dieux !!

Est-ce que Gaia a une forte fièvre et nous secoue ?

Est-ce que ceux qui profitent toujours plus mais jamais mieux des ressources que la planète nous offre finiront par entendre les messages ??

De mon côté je savoure le fait d’habiter sur une colline d’où je peux me balader, mais j’ai peur, oui ! Je jardine et me dis plus que jamais que j’ai cette chance, ralentir est un choix que j’ai fait depuis longtemps.

Un bon livre à lire, je pense, Homosapiens et Homo Deus d’Harari, ça explique beaucoup de nos comportements.

Je vous remercie fort d’exister Utopons.

A bientôt.

Namaste.

Marie Pirritano.